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One Step At A Time - Les premiers pas

  • melisandecmasson
  • May 26, 2016
  • 6 min read

I’d like to think that I was relatively good at keeping it together before heading off (Mom perhaps you’ve got a different opinion!). Having completed my last university exam, I was trying to cram in as much family and friend time with my loved ones, as well as running all sorts of errands before the big move. Truthfully, I don’t think I really realized that I was leaving them all for over 6 months. To my surprise, people repeatedly told me they thought I was brave to be doing what I was doing, and I was flattered, but I didn’t necessarily grasp how that adjective was applicable to me.


It’s funny how these things pan out. Although I didn’t really know where exactly I’d be living (“with a colleague”) or concretely what work I’d be doing (let’s be honest... “Women’s Rights Officer” is not a self-explanatory title) or even how to get from point A to point B, I knew someone would be waiting for me at the airport and that’s all I really needed. I was coping just fine.


Now, let me contextualize a bit. My living arrangement is quite similar to a “homestay” (basically when a foreigner lives with a local family, it’s a great way to learn a new language and experience a new culture). I have my own casita (quaint little home) on beautiful property wedged between my colleague’s home and my boss’s home, but we have common living spaces that we share such as the kitchen. There’s a beautiful garden, everything is lush and green. It’s very convivial because my boss and my colleague also happen to be sisters and the whole gang’s usually house hopping. As a bonafide family gal, I love it!


However, no matter how family-oriented or gregarious I am, this was my first time living in a homestay setting. I realized rather quickly that although I understand spanish bastante (enough, as my hosts put it), my ability to grasp the complexities that underline such things as jokes fell short. Oddly enough, my own family had hosted foreign students in a similar manner for four years, but I had never really given much thought as to how it would feel to be in the reverse position. The characters of Downtown Abbey and I share much in common in regards to decorum and one of my main concerns was that I didn’t want to be a burden or in the way. So, my first day off, I read a book in my hammock. But I knew I couldn’t very well stay cooped up in my room for the next six months (and I’d run out of books rather quickly). I thought back to all the wonderful exchange students we had hosted...What had made their exchange a success? All of them had never hesitated to get involved and spend time with my family – whether it was sitting down and watching a movie all together, offering to help around the house, learning to cook traditional meals, and we loved them for it. I knew what I had to do.


I explored the gardens. My boss showed me around and pointed out all the special fruits, vegetables, flowers and herbs she was growing. I tried to prepare meals at the same as my hosts. My colleague invited me to eat supper with them and try a plate of traditional gallo pinto (side note: if you haven’t tried gallo pinto, you need to try gallo pinto!). When I told her avocados were one of my favourite vegetables but that I was having difficulties finding them at the market, I came into the office one day and a bag of four was waiting for me at my seat. I watched the Friday night movie with my host cousins. They teased me when they realized I have absolutely no tolerance for scary movies. And when we were all gathered around with our Toña beers for Sunday baseball and everyone jumped and yelped for joy as the Costa Caribe team hit a home run, my sobrina turnt to me and said: You must think we are crazy, cheering and yelling like this! No, I feel right at home.


Un jour de travail comme les autres, lorsque je terminais mes dernières livraisons juridiques, j’ai reçu un appel magnifique m’annonçant que j’avais obtenu le poste de « Agente de promotion des droits des femmes » au Nicaragua. J’avais à peu près vingt-quatre heures pour y réfléchir, mais au fin fond de moi, je pense que je savais déjà la réponse.


Donc, un départ était imminent. Je savais que peu de temps après mon dernier examen je quitterais Montréal pour Managua. En fait, j’aurais précisément deux semaines. Et ces deux semaines-là furent remplies principalement de joie: brunch dans des restos éclectiques du Plateau avec ma meilleure amie d’enfance, long dîner à siroter des expressos avec mon âme soeur de l’Université, repas spécial préparé par mes grands-parents et soirée à thème avec mes cousins, tantes et oncles (martinis compris bien sûr) ! Malgré cet horaire bien rempli d’activités et de diverses courses, j’ai été sereine.


Bien sûr, d’aucuns ont hésité à me dire que cette épreuve n’allait pas être facile. Que j’allais vivre des moments difficiles, seule, dans un autre pays, une autre culture et une autre langue ! D’autres m’ont félicité, m’ont dit qu’ils me trouvaient brave d’entreprendre ce travail et m’envoler pour 6 mois (un qualificatif que je ne ressentais pas vraiment). Enfin, je ne savais pas concrètement où j’allais vivre ( « avec une collègue » ) ni ce que j’allais faire ( « Agente de promotion des droits des femmes », vous en connaissez plusieurs vous?) ni comment me rendre du point A à B; mais je savais que quelqu’un m’attendait à mon arrivée et cela suffisait (peut-être un peu moins pour ma grand-mère!).


Et voilà, 3 semaines plus tard jour pour jour, je rédige mon premier blogue en essayant de ne pas confondre mon français et mi español. Je vis dans une famille d’accueil (occasion parfaite pour apprendre davantage l’Espagnol et la culture) avec une de mes collègues (ma « soeur d’accueil »), ainsi que sa fille, son neveu et le grand-père de quatre-vingt-dix ans sur un magnifique domaine en campagne. Ma casita (petite maison) se situe entre leur maison et celle de ma patronne (et son mari et neveux), mais nous partageons certains espaces tels que la cuisine et le salon. Je suis entourée d’un jardin luxuriant et tout plein de végétation étrangère pour moi – des arbres d’avocats, de pêches, de bananes, de cacao et de grenadillas. Ici, on ne peut s’empêcher de relaxer. En fait, l’environnement est tout à fait convivial, vu que ma soeur d’accueil et ma patronne sont des soeurs! Toute la gang se promène d’une maison à l’autre (sans compter les autres tantes, cousins et amis proches qui n’hésitent pas à se joindre à nous à tout moment). La famille est une composante inestimable de la culture ici, un « beau côté » que je chérie.


Toutefois, peu importe ma nature grégaire ou mes valeurs familiales, ce fut la première fois que je m’intégrais à une famille d’accueil. Quoique je parlais bastante espagnol (suffisamment selon mes collègues), certaines complexités inhérentes à cette langue étrangère m’échappaient. Je comprenais les mots qu’ils utilisaient, mais ne comprenais pas pourquoi cela équivalait à une blague par exemple. Auparavant, ma famille avait accueilli des étudiantes étrangères, mais ce n’est qu’aujourd’hui que je me retrouvais à réfléchir sur comment elles devaient se sentir lorsqu’elles sont arrivées. Tout comme votre personnage préférait du cult « Downtown Abbey » (ne le niez pas!), je suis hypersensible au décorum et ne voulait aucunement interrompre leur rythme de vie habituel. Par conséquent, j’ai passé ma première journée installée dans mon hamac à lire. Cependant, je n’avais pas assez de livres pour passer les six prochains mois ainsi! Pour ma part, je n’ai que de très bons souvenirs de mes propres soeurs d’accueil (Maggie, Valé et Elsy, je pense à vous constamment) mais pourquoi? Qu’est-ce qui a fait de ces échanges un succès ? Aucune d’entre elles n’a hésité à se joindre à nous et participer à la vie familiale – que ce soit pour écouter un film tous ensemble un vendredi soir, nous apprendre à cuisiner leurs plats préférés ou passer un samedi à la discothèque, nous avons tout fait ensemble. Je devais plonger dans l’inconnu.


Alors, je me suis baladée dans le jardin. Ma patronne s’est jointe à moi pour m’expliquer toutes les différentes sortes de plantes et fleurs qui s’y retrouvaient. J’ai préparé mes repas selon leurs heures de dîner. Ma collègue m’a invité à souper avec eux et goûter leurs plats traditionnels tel que le gallo pinto. Quand je lui ai mentionné que je ne trouvais pas d’avocats au marché (l’un de mes légumes préférés), le lendemain un petit paquet de quatre avocats m’attendait au bureau. J’ai écouté le Cine del 13 (les films du vendredi soir) avec mes cousins d’accueils. Depuis qu’ils ont réalisé que je suis peureuse, ils ne cessent de m’agacer! Bien qu’au Canada c’est le Hockey du Samedi Soir (c’est peut-être plutôt les Raptors les vedettes en ce moment... #wearethenorth), ici c’est le Pomares 2016 (aka. baseball) que nous suivons. Tous réunis pour le match du dimanche après-midi avec une bonne bière Toña, un coup de circuit de l’équipe Costa Caribe provoqua à la fois des cris et sauts de joie chez mes compatriotes ainsi qu’un certain sentiment d’appartenance chez moi!

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